Pourquoi avoir fait le choix de fabriquer mes ruches ? Alors qu’il aurait été tellement plus simple (surement) de les acheter toutes prêtes. Et bien, je vous explique point par point ce choix très personnel.

1. Me préparer à accueillir mes princesses

2. Durabilité

Je souhaite que mes pratiques apicoles soient respectueuses de l’environnement, socialement acceptables & économiquement efficientes. Ce qui signifie dans le cas de la fabrication de mes ruches : choisir en pleine conscience les matériaux que j’utilise, connaitre leur rapport qualité-prix ainsi que leur empreinte environnementale et sociétale.

On sait tous qu’il faut parfois savoir faire des compromis, aujourd’hui je suis sûr de mes choix. Je peux expliquer en toute conscience pourquoi j’utilise des vis commandées sur un site en ligne, du bois non-traité de la scierie locale ou encore du petit matériel prêt à l’emploi acheté auprès d’un magasin d’apiculture du coin.

3. Etre apiculteur c’est aussi savoir Bricoler

Une des premières choses que j’ai appris durant mon stage de BPREA c’est que « l’apiculture sans bricolage cela revient vite très cher ». Il faut savoir improviser, trouver des solutions et donc bricoler. Autant vous dire, ce n’était pas gagné d’avance ! Les prix d’une ruche complète neuve frôle vite les 200 euros si on veut du prêt a l’emploi, de la qualité et du local. Bien évidemment il faut compter le prix de l’essaim en plus (mais ca vous l’aviez compris). Bref, une raison de plus …

Fabriquer mes ruches c’est pouvoir les réparer, changer les pièces et être indépendant.

En aparté un Grand Merci à Dorothée et Marc, qui m’ont accueilli au sein de leur exploitation Les Miellées « DOR » située au cœur des Cévennes. Ma première expérience aura été pleine d‘apprentissage, de découverte et de partage ! Si vous êtes (de passage) dans le Gard, rdv sur les marchés d’Ales et de la Grande Combe pour découvrir leur gamme de produits Bio et IGP. Entre miels parfumés, pain d’épices et nougat, vous trouverez votre bonheur ! En plus, ils combinent apiculture et castanéiculture, et proposent aussi châtaignes, pates tartiner et confitures. Miam !

4. Seconde-main non Merci !

Les ruches « d’occasion » ça existe. Pour les acheter je pense qu’il faut être absolument certain de leur hygiène. La fragilité des colonies et la prolifération des prédateurs ne permettent pas la moindre approximation. Je préfère donc ne pas prendre de risque à ce stade de mon expérience apicole.